CORPO TEAM 100

mardi 6 décembre 2016

Flexibilité, le nouveau credo de l'environnement de travail

Les entreprises sont en quête de davantage de flexibilité et d'agilité tant dans l'organisation de travail que dans leur aménagement de bureaux. Le flex office, notamment expérimenté chez Danone, devient tendance et les offres de coworking se multiplient afin d'optimiser les mètres carrés.


"Les entreprises sont en attente de plus de flexibilité et d'agilité. Et cela se répercute sur le mobilier. L'idée est donc de pouvoir créer des espaces dans l'espace avec un mobilier modulable, à la manière des décors que l'on change dans les comédies musicales... " explique Ghislain Grimm, directeur Workplace Solutions de Colliers International France, cabinet de conseil en immobilier d'entreprise.

"L'idée est de pouvoir créer des espaces dans l'espace avec un mobilier modulable, à la manière des décors que l'on change dans les comédies musicales... "

Dernière illustration de cette flexibilité au bureau, l'expérience menée par Danone au sein de son nouveau siège social. Désormais, les 650 salariés du groupe ne bénéficient plus de bureaux attitrés et doivent travailler dans des espaces de type salon, cuisine, salle à manger. Seules quelques équipes comme le service juridique profitent de la dizaine de bureaux en open space. Au final, près de 40 % des bureaux ont été supprimés. "Notre brief de départ était simple : travailler différemment. Partant du postulat que seuls six bureaux sur dix étaient occupés en moyenne tandis que les salles de réunion faisaient cruellement défaut, nous avons réduit le nombre de bureaux de 40 % et augmenté d'autant les espaces clos", confiait Marc Benoît, DRH du groupe Danone aux Échos Business.

Le travail flexible

Si la flexibilité bouleverse la façon de travailler des collaborateurs, elle peut être source de profit pour les entreprises. C'est en partant de ce constat que les offres de coworking pour les entreprises se multiplient. Ces dernières ne sont plus réservées aux salariés indépendants mais offrent des solutions aux grandes entreprises pour héberger leurs salariés. Elles leur proposent également d'optimiser leurs mètres carrés en les sous-louant à des start-up. C'est notamment le cas de Nextdoor, à Coeur Défense. "Notre conviction est que les collaborateurs, où qu'ils soient, et peut-être encore plus particulièrement à la Défense, reconnue pour le dynamisme de ses grandes entreprises, aspirent à travailler autrement, de façon plus libérée, plus créative, en connexion avec de nouveaux acteurs et notamment des start-up ", analyse Philippe Morel, président de Nextdoor. La société a inauguré le 1er septembre dernier son nouvel espace de coworking à Coeur Défense, sur 4 200 m2. Il propose 450 postes de travail aménagés. Une offre qui se revendique comme une alternative au modèle immobilier traditionnel jugé trop coûteux, trop rigide, trop statutaire.

"De nombreuses start-up, TPE et PME peuvent enfin s'installer à côté de grandes entreprises qui, de leur côté, voient l'opportunité de trouver de nouveaux partenaires ", poursuit Philippe Morel. Cette mise en contact entre grands groupes et start-up ou PME dans le cadre immobilier c'est aussi ce que propose la jeune start-up "Bureaux à partager " (BAP) fondée en 2012. "Les grandes entreprises se rendent compte qu'elles ont souvent des mètres carrés sous-optimisés ", explique Clément Alteresco, fondateur de BAP. Le partage de bureaux (colocation d'entreprises) permet donc de faire des économies en mutualisant les espaces et les charges communes. Mais au-delà de l'aspect financier, il permet aussi de dynamiser l'environnement professionnel et de créer des synergies entre les entreprises, selon BAP. Des grands comptes comme Groupama et la BNP ont déjà été séduits par l'idée. Plus récemment, WeWork, le géant américain du coworking a débarqué en France. Créé en 2010, il aurait déjà convaincu des entreprises comme McKinsey, Volkswagen, Deloitte, IBM ou Microsoft de faire appel à ses services.

Source: Flexibilité, le nouveau credo de l'environnement de travail

vendredi 2 décembre 2016

Nokia confirme son retour dans les smartphones début 2017

La mythique marque devra frapper un grand coup pour se différencier dans un marché Android embouteillé où seuls deux ou trois acteurs émergent.


C'est donc officiel, Nokia va faire son retour dans le marché des smartphones en 2017, ses premiers modèles devraient être dévoilés lors du prochain Mobile World Congress de Barcelone en février. Petit rappel pour ceux qui ont raté un épisode : le fabricant  a d'abord été vendu à Microsoft mais conservait ses droits sur la marque de mobile. Ces droits ont alors été cédés de manière exclusive à HMD Global, une entreprise créée par d'anciens cadres du finlandais.

Pas de méprise donc : ce nouveau Nokia n'a rien à voir avec l'ancien. Si HMD Global va pouvoir s'appuyer sur la marque pour développer des terminaux, ces derniers seront fabriqués par des tiers, en l'occurrence le chinois Foxconn, exactement comme TCL qui exploite la marque Alcatel OneTouch. Ils seront animés par Android et non plus par Windows Phone en grande perte de vitesse.

"Nous voulons être l'un des principaux acteurs concurrentiels du marché du smartphone", a déclaré à Reuters le directeur général de HMD, Arto Nummela, qui a longtemps travaillé au sein de Nokia, dans la vente et le développement de produits.

Défi difficile tant le marché Android est aujourd'hui encombré. La mythique marque devra donc frapper un grand coup pour se différencier dans un marché Android où seuls deux ou trois acteurs émergent. Pour autant, ce qui se profile n'est pas vraiment rassurant.

Le nom Nokia reste attractif mais si on en croit les rumeurs, les premiers terminaux proposés semblent assez conventionnels. Deux modèles pourraient être dévoilés lors du prochain Mobile World Congress. Ils seraient dotés d'écrans AMOLED de 5,2 et 5,5 pouces en QHD et animés par un processeur Snapdragon 820.

Source: Nokia confirme son retour dans les smartphones début 2017

mardi 29 novembre 2016

6 milliards de dollars de dette pour Avaya

Proche du dépôt de bilan, le fournisseur de solutions de communication Avaya envisagerait de se placer rapidement sous la protection du chapitre 11, la loi américaine de protection contre les faillites.


Avec plus de 6 milliards de dette, Avaya serait au bord de la faillite et envisagerait de se placer sous la protection du chapitre 11, la loi américaine de protection contre les faillites. La décision pourrait être effective dès décembre d’après le Wall Street Journal.

Le chapitre 11 est, aux Etats-Unis, une procédure qui permet aux entreprises (et particuliers) insolvables de poursuivre leurs activités en espérant trouver une issue autre que la banqueroute. L’équivalent du redressement judiciaire en France.

Avaya sans sa division software ?

Cette initiative, qui reste à confirmer, viserait à mettre un terme aux dettes accumulées depuis des années et qui, au 30 juin dernier, s’élevaient à 6 milliards de dollars. Avaya envisagerait par ailleurs de vendre sa division software pour centre de contacts, un fleuron estimé à 4 milliards de dollars. De quoi repartir sur de nouvelles bases.

Mais quelles bases précisément ? Si Avaya vend toujours des solutions matérielles, postes téléphoniques et boîtes réseau principalement, 80% du chiffre d’affaires environ se fait aujourd’hui sur la partie logicielle, autour de solutions de communications unifiées et de collaboration. Ôter cette activité de l’entreprise reviendrait à la transformer en coquille vide qui n’aurait probablement plus qu’à fermer définitivement ses portes.

Avaya est né chez AT&T à la fin du siècle précédent avant de devenir une division de Lucent Technologie. Ce dernier s’en sépare en 2000. La société devient alors une compagnie privée cotée au New York Stock Exchange le 2 octobre de cette même année. Elle en sort en 2007, année de son acquisition par les fonds d’investissement Silver Lake et TPG pour 8,2 milliards de dollars.

Depuis, et malgré ses 300 000 clients dans le monde, Avaya n’a pas dégagé une seule année de bénéfices. Même si ses pertes tendent, récemment, à se réduire : 144 millions en 2015 contre 231 millions en 2014 et 364 millions en 2013. Mais avec un chiffre d’affaires qui diminue dans les mêmes proportions : 4 milliards en 2015, 4,4 milliards en 2014 et 4,6 en 2013. Malgré ses innovations renouvelées, l’entreprise de Santa Clara évolue dans un secteur fortement concurrentiel, où surnagent le géant Cisco mais aussi Mitel.

Sur les traces de Nortel

Parmi les facteurs de risques mentionnés dans son formulaire 10-K du 30 septembre 2015 destiné à la SEC, le gendarme de la bourse américaine, l’équipementier stipulait clairement qu’il pouvait «  ne pas être capable de générer une trésorerie suffisante pour couvrir l’ensemble de ses dettes et de ses autres besoins en liquidités et être forcé à prendre d’autres mesures pour satisfaire ses obligations nées de sa dette ». En mai dernier, Avaya s’était tourné vers Goldman Sachs et Centerview Partners pour étudier des options de sortie de crise, telle que la revente ou une augmentation de capital.

Si Avaya met la clé sous la porte, l’équipementier suivra le chemin d’une autre faillite retentissante dans le secteur des télécoms, celle de Nortel en 2009… dont Avaya avait acquis la partie réseaux d’entreprise. La poisse.

Source: 6 milliards de dollars de dette pour Avaya

lundi 28 novembre 2016

SQL Server sur Linux sera aussi riche que la version Windows

SQL Server débarquera sur Linux mi-2017 grâce à une technologie de virtualisation sortie des labos de Microsoft. Ce qui lui permettra de proposer le même niveau fonctionnel que la mouture sous Windows.


Annoncé depuis mars dernier, SQL Server sur Linux offrira les mêmes fonctionnalités que son homologue pour Windows. Dans un premier temps, Microsoft avait indiqué que la version pour l’OS libre, attendue pour mi-2017, n’offrirait qu’une partie des fonctionnalités de la mouture pour Windows. L’annonce d’une base de données unique supportant les deux systèmes d’exploitation est évidemment une bonne nouvelle pour les administrateurs, qui n’auront pas à se soucier de la compatibilité de certaines fonctions en cas de passage à Linux.

Si SQL Server pour Linux sera bien la copie conforme de SQL Server 2016, sorti en juin dernier, c’est grâce à un projet de Microsoft Research baptisé Drawbridge, selon Mary Jo Foley, une journaliste qui suit de près la stratégie de Redmond depuis des années. Dans un billet de blog, le premier éditeur mondial présente ce projet comme une « nouvelle forme de virtualisation pour le sandboxing d’applications ». La technologie repose sur un conteneur renfermant un noyau exposé sous forme d’API ainsi que sur Library OS, une version light de Windows fonctionnant comme un jeu de librairies et conçue pour tourner au sein dudit conteneur.

Un seul moteur, deux OS

C’est Drawbride qui permet de faire tourner des applications Windows sur un système hôte comme Linux. La technologie a aussi joué un rôle dans l’arrivée de l’interpréteur de commandes Bash sur Windows 10. On la retrouve donc dans le portage de la base de données de Microsoft sur Linux, une étape qui va lui permettre de concurrencer plus frontalement le leader du secteur, Oracle. « Pour rendre possible SQL Server sur Linux, nous avons créé la SQL Platform Abstraction Layer (SQLPAL) », une couche d’abstraction qui découle de Drawbridge, confirme un porte-parole de Redmond.

La documentation relative à SQL Server pour Linux précise qu’il s’agit « du même moteur de base de données (sur les versions Windows et Linux), avec de nombreuses fonctions et services identiques quel que soit le système d’exploitation ». A ce jour toutefois, un certain nombre de fonctionnalités de SQL Server sur Windows, dont plusieurs assez centrales, restent absentes des versions de test pour Linux (comme la fonction Stretch permettant d’étendre un environnement dans le Cloud, l’authentification Active Directory ou le mirroring). Microsoft précise viser une parité stricte (sauf pour les fonctions étroitement liées à un OS en particulier), mais ne garantit pas que celle-ci sera atteinte au moment du lancement commercial de SQL Server pour Linux, dans le courant de 2017.

Source: SQL Server sur Linux sera aussi riche que la version Windows

jeudi 24 novembre 2016

Le Black Friday peine à s'imposer en France

Le Black Friday («vendredi noir») est une journée de soldes aux Etats-Unis, traditionnellement organisée par les commerçants au lendemain de Thanksgiving. Cette journée, qui tombe cette année le vendredi 25 novembre, marque traditionnellement le début de la course aux achats pour les fêtes de fin d'année outre-Atlantique.




Selon un sondage Toluna pour LSA, seuls 18,2% (+3 points par rapport à l'an dernier) des 1.506 personnes interrogées en France pensent, de manière certaine, acheter lors de cette opération commerciale. 34,1% restent indécis, attendant de voir les offres pour se décider.

Une autre étude du Centre for Retail Research pour le site Poulpeo indique qu'un consommateur français sur trois répondra présent, et que près de 735 millions d'euros pourraient être dépensés à cette occasion.

C'est plus que l'an dernier (632 millions d'euros) mais encore peu par rapport aux 5,5 milliards d'euros de dépenses prévues par les Européens. Une étude de Webloyalty anticipe que les Britanniques devraient ainsi à eux seuls dépenser 1,69 milliard.

Un événement encore méconnu dans l’Hexagone

En outre, le Black Friday, à laquelle les enseignes françaises se sont converties il y a deux-trois ans seulement, reste encore méconnu dans l'Hexagone.

Selon Toluna, 57,1% des Français en ont déjà entendu parler. C'est bien moins que l'autre grande animation commerciale de novembre, le beaujolais nouveau (81,3% de notoriété). Un autre sondage mené par le site Brandalley montre que 45% des Français ne savent même pas à quoi correspond le terme «Black Friday».


Les raisons viennent à la fois du fait que l'opération est récente en France, mais aussi peut-être parce que l'année dernière, elle avait été rebaptisée sous diverses appellations, plusieurs distributeurs jugeant le terme «Black Friday» malvenu après les attentats du vendredi 13 novembre à Paris.

Cette année, certains sont revenus à l'appellation d'origine, mais pas tous. Auchan va ainsi faire «un crazy weekend», Carrefour «des jours discount» et La Redoute «un Grand weekend».

Cette multiplicité de noms, qui s'accompagne de modalités et de durées différentes selon les enseignes, «limite encore la popularité de l'évènement», estime Philippe Guilbert, directeur général de Toluna.

En effet, alors qu'aux États-Unis, les promotions ont lieu traditionnellement le vendredi et le lundi suivant Thanksgiving, en France, les promotions s'étalent bien souvent au-delà, sur quatre jours (la Fnac), une semaine (Amazon), voire 15 jours (eBay), ajoutant à la confusion.

 Source: Le Black Friday peine à s'imposer en France

mercredi 23 novembre 2016

Mark Zuckerberg multiplie les compromissions pour pénétrer en Chine

D'après le «New York Times», le fondateur de Facebook serait prêt à installer un logiciel de censure dans son réseau social afin de s'attirer la bienveillance des autorités de Pékin.

Son nom est encore secret, mais il a déjà provoqué une vague de départs au sein de Facebook et pourrait, très certainement, peser dans les futures négociations entre Mark Zuckerberg et Pékin. Selon une enquête du New York Times publiée hier, le géant californien serait en train de développer en interne un outil de censure très controversé permettant de supprimer des contenus jugés néfastes apparaissant dans le fameux «News Feed» à l’intérieur de certains pays.



Ce mécanisme, continue le quotidien américain, serait promu personnellement par le fondateur du réseau social, et cela afin de tenter un come-back en Chine, pays aux 710 millions d’internautes (1) et où Facebook est bloqué de façon permanente depuis 2009.

Certes, ce mécanisme, encore en gestation, n’aurait pas encore été présenté aux autorités chinoises et pourrait ne jamais voir le jour, rappelle avec précaution le journal américain. Mais il confirme néanmoins la volonté de Facebook de revenir dans le pays. En Chine, Facebook n’est à présent accessible que via des VPN, des logiciels payants ou gratuits permettant de contourner le «Great Firewall», surnom donné au vaste système de censure mis en place par Pékin. Relevé d’un cran lors de crises ou d’anniversaires sensibles, ce dernier bloque également Twitter, Instagram ou Google, lesquels, contrairement à LinkedIn, ont refusé de domicilier leurs données utilisateurs sur place.

Torpillage ciblé

Mercredi matin, l’article du New York Times, signé de San Francisco, s’est répandu comme une traînée de poudre sur Twitter. «Facebook est très déterminé pour entrer en Chine. La Chine, elle, veut changer les règles de la gouvernance mondiale du Web. Leurs intérêts convergent, d’où le danger», a réagi Nicholas Bequelin, directeur pour l’Asie du Nord-Est chez Amnesty International, à Hongkong.

En fait, ce logiciel ne supprimerait pas automatiquement les «posts» trop populaires ou subversifs. Selon trois sources anonymes contactées par le journal, il permettrait en revanche à une partie tierce – par exemple, le futur partenaire chinois de Facebook – de torpiller les messages les plus partagés, ou jugés critiques envers le régime. «Nous disons depuis longtemps que nous sommes intéressés par la Chine, et passons du temps à comprendre et apprendre davantage sur le pays», a botté en touche une porte-parole du réseau social, dans un email envoyé aux agences de presse. «Néanmoins, nous n’avons pris aucune décision sur notre approche vis-à-vis de la Chine.»

Fous rires

Mark Zuckerberg n’a jamais caché sa sino-mania. Sans faiblir, l’Américain a multiplié les gestes d’ouverture, quitte à frôler parfois le ridicule. En octobre 2015, lors de l’un des ses nombreux séjours à Pékin, le milliardaire de 32 ans, marié à une Américaine d’origine chinoise, était allé jusqu’à prononcer un discours de vingt minutes dans un mandarin quasi-incompréhensible qui avait provoqué ce mois-là des fous rires sur le Web chinois.

Puis, en mars 2016, une photo postée sur son propre compte Facebook, le montrant tout sourires en train de faire son jogging place Tiananmen, malgré l’épaisse pollution qui recouvrait la capitale chinoise ce jour-là, avait généré à son tour moult commentaires incrédules. «C’est chouette d’être de retour à Pékin !», avait écrit Zuckerberg dans son message. D’autres murmurent enfin qu’il aurait même recommandé à ses employés la lecture de la Gouvernance de la Chine, un pavé de propagande de 552 pages classant par thèmes les principaux discours et écrits de l’actuel président chinois Xi Jinping.

Le nouvel outil révélé par le New York Times s’inscrit donc dans une stratégie bien établie. Mais jamais le calendrier pour un possible retour de Facebook en Chine n’a été si mauvais. Pas plus tard que début novembre, le pouvoir chinois a adopté une grande loi sur la cyber-sécurité jugée «régressive» par Human Rights Watch, et avec laquelle Mark Zuckerberg devra composer s’il veut revenir pour de bon dans le pays.

Source: Mark Zuckerberg multiplie les compromissions pour pénétrer en Chine

(1) en juin 2016, selon les chiffres du Centre d’information sur le réseau Internet de Chine (CNNIC), organisme officiel de Pékin ayant autorité sur le sujet.

mardi 22 novembre 2016

iPhone 6S - Apple propose un changement de batterie gratuit

Certains des iPhone 6S produits par Apple entre septembre et octobre 2015 peuvent rencontrer des problèmes d’alimentation. Le fabricant assurera un changement gratuit de la batterie pour ces terminaux.

Pas de batterie explosive pour la firme de Cupertino, mais un composant qui peut néanmoins souffrir d’un dysfonctionnement. C’est Apple qui le reconnaît en lançant un programme de support portant sur l’iPhone 6S.

Certains de ces iPhone 6S sont susceptibles de s’arrêter spontanément, même lorsqu’ils sont chargés, ne se remettant en marche qu’une fois branchés.



Pas un problème de sécurité, assure Apple 

« Il ne s'agit pas d'un problème de sécurité et ne concerne que les appareils appartenant à une gamme de numéros de série limitée qui ont été fabriqués entre septembre et octobre 2015 » précise Apple sur la page de support.

Cette précision sur l’absence de risques de sécurité ne peut qu’évoquer les incidents auxquels ont été confrontés des utilisateurs de Galaxy Note 7 de Samsung avec des cas de combustion du smartphone.

Les clients Apple estimant leur iPhone affecté par cette panne peuvent contacter le fabricant sur Internet ou se rendre en magasin pour vérifier l’éligibilité du terminal à un changement gratuit de batterie.

Source: iPhone 6S - Apple propose un changement de batterie gratuit

De l'émulation x86 sur processeur ARM ? Dans Windows 10 Redstone 3 fin 2017

Selon des sources, Microsoft prévoit de l'émulation x86 sur ARM64 dans Windows 10 à l'automne 2017 au travers de la mise à jour Redstone 3. Nom de code : Cobalt.

Depuis janvier 2016 (et probablement plus tôt), le projet de Microsoft de porter de l'émulation x86 sur processeurs ARM est commenté. Mes sources m'indiquent à présent que cette fonction arrive dans Windows 10, pas plus tard que dans Redstone 3 à l'automne 2017.

Voici pourquoi cela importe : les représentants de Microsoft continuent d'assurer que Continuum - la fonctionnalité qui permettra à des terminaux Windows 10 Mobile de se connecter à des écrans externes ou des clavier - sera clé pour l'entreprise, ses partenaires et clients. Mais Continuum souffre jusqu'à présent d'une limitation majeure : les utilisateurs ne peuvent exécuter que des applications Universal Windows Platform (UWP), et non toutes les apps x86.

Et si un appareil basé sur un processeur ARM64 pouvait, grâce à de l'émulation, exécuter des apps x86 de la même façon que l'émulateur WOW (Windows on Windows) autorisait les apps 32-bit sur Windows 64-bit ? Cela rendrait Windows 10 Mobile, pour le moment exclusif à ARM, et Continuum bien plus intéressants, en particulier pour les utilisateurs professionnels ayant besoin de certaines applications d'entreprise Win32.

@h0x0d, alias WalkingCat, a trouvé une référence de ce qu'il nomme "Windows's hybrid x86-on-ARM64." Il note que cette technologie a visiblement un nouveau nom, "CHPE". Selon mes sources, le C correspond à "Cobalt", qui est le nom de code de l'émulation x86 sur ARM.


Ma supposition est que HP fait référence à HP. Le fabricant travaille étroitement avec Microsoft sur ses PC Windows 10 et son HP Elite x3 Windows Phone. (Peut-être le E fait-il référence à émulation ?).

Il y a un peu plus d'un mois, des représentants d'HP m'indiquaient que la majorité des utilisateurs en entreprise de son Elite x3 qui voulaient exécuter des apps x86 via Continuum disposaient déjà de fonctions de bureau à distance, principalement via Citrix. Ils pouvaient ainsi accéder à leurs applis métier x86. HP a retravaillé son service de virtualisation HP Workspace afin de cibler de plus petites entreprises n'ayant pas accès à un bureau distant pour disposer d'apps x86.

Une capacité d'émulation solide incluse dans le système d'exploitation diminue, sinon dispense complètement, de la nécessité de ces types de services de virtualisation, du moins en théorie.

L'émulation Cobalt x86 sur ARM figure actuellement sur la liste des fonctionnalités que Microsoft prévoit d'intégrer dans le cadre de Redstone 3, la version de Windows 10 dont mes sources disent qu'elle sera disponible à l'automne 2017. La date coïncide avec la puce Qualcomm Snapdragon 830 qui disposerait du type de capacités de virtualisation dont un robuste émulateur Windows 10 aurait besoin.

On m'informe que la technologie Cobalt est destinée aux smartphones et potentiellement aux tablettes/terminaux de bureau, non aux serveurs. Je m'attends à ce que la cible première de l'émulateur x86 sur ARM64 soit l'utilisateur en entreprise, celui qui a besoin d'apps métier x86.

Est-ce à dire que les rumeurs persistantes d'un téléphone Surface à venir à la fin de 2017 ou 2018 pourraient être plus que des vœux pieux ? Je ne sais pas, mais j'ai continué à entendre que Microsoft n'a toujours pas complètement jeté à la poubelle une sorte de terminal Windows 10 Mobile destiné aux utilisateurs professionnels. Et le patron de la division Windows et Devices m'a dit récemment que "la connectivité cellulaire et les processeurs ARM ont un rôle dans le paysage technique du futur."

J'ai interrogé HP et Microsoft sur CHPE/Cobalt. Un porte-parole d'HP m'a déclaré que le fabricant n'avait aucun commentaire à faire. "Nous n'avons rien à partager" répond quant à lui le porte-parole Microsoft.

Source: De l'émulation x86 sur processeur ARM ? Dans Windows 10 Redstone 3 fin 2017

lundi 14 novembre 2016

Le Photoshop audio d’Adobe permettra d’ajouter des mots aux enregistrements

Pendant la conférence Adobe MAX de San Francisco, Adobe a annoncé le développement d'une sorte de Photoshop dédié à l'audio. Nom de code : Project Voco.

Zeyu Jin, développeur pour Adobe, a annoncé pendant la conférence Adobe MAX de San Francisco que son entreprise était en train de travailler sur un projet nommé sobrement Project VoCo : il s’agit d’un logiciel capable de créer des mots qui ne sont pas présents dans un fichier audio. L’application permet de sculpter le son d’un discours d’une personne spécifique, en améliorant aussi la reconnaissance sémantique et la variété des mots.

Une source a confirmé a The Verge que ce projet était bien en cours de développement avec un partenariat entre les membres d’Adobe Research et de l’Université de Princeton.

Le logiciel est capable de comprendre la modulation d’une personne spécifique et de la reproduire, à condition qu’il y ait un enregistrement vocal de 20 minutes ou plus. Dans la démonstration de Jin, le logiciel a analysé une fiche audio et, ensuite, a ajouté une nouvelle parole dans le discours avec une authenticité incroyable.

Ainsi, si Project VoCo sera commercialisé dans le futur — on ne le sait pas encore officiellement –, il donnera à des tas de personnes la possibilité d’améliorer leurs discours, de le rendre plus efficace et, surtout, d’ajouter des paroles clefs qui n’ont pas été prononcées. Le nouveau logiciel d’Adobe changera aussi la manière de travailler des ingénieurs du son qui pourront perfectionner les fichiers audio, notamment les podcasts, les enregistrements et les clips.

Reste qu’un problème plus général se pose avec un tel instrument : un utilisateur de VoCo pourra sans mal falsifier des déclarations officielles. Comme pour la photo qui peut être truquée et modifiée sans mal, on pourra se retrouver avec une foule d’enregistrements audio qui pourront être tout sauf authentiques. Cette question s’était déjà posée quand Photoshop a été lancé et il est parfois difficile aujourd’hui, sans bons outils et un œil averti, de distinguer une photo originale d’un fake. Affutez bien vos oreilles.

Source: Le Photoshop audio d’Adobe permettra d’ajouter des mots aux enregistrements

jeudi 3 novembre 2016

Skype Entreprise : version finale pour Mac et mise à jour pour iOS et Android

Le service de communication VOIP de Microsoft a finalisé la conception de son logiciel pour le système mac OS. Des modifications sont aussi proposées sur mobile.


Un peu plus tôt cette année l'équipe de Skype avait mis à disposition une version de test de son client pour Mac version Entreprise avec une mise à disposition au troisième trimestre. Il aura fallu attendre un peu plus longtemps mais la version finale est à présent délivrée indique le blog Skype.

Dans cette version pour les professionnels on retrouve l'équivalent des fonctions déjà disponibles dans la version pour Windows : des réunions en ligne sans la limite des 25 personnes de la version gratuite, la planification des réunions via Outlook, des fonctions de sécurité, le partage en vue plein écran ou les vidéos avec des fenêtres bord à bord. Le Framework a aussi été adapté pour le développement sous Mac.

En parallèle les applications mobiles reçoivent également une mise à jour. Avec un smartphone ou une tablette sous Android ou iOS il est maintenant possible de lancer une interprétation sans avoir à passer par des liens ou le partage de fichiers. Les Powerpoint hebergés dans le cloud ou sur l'appareil se lancent directement et se manipulent grâce à des mouvements pour des transitions plus simples. Une fois partagé les participants à la réunion peuvent récupérer le document.

Un travail a également été effectué sur le partage d'écrans dans les applications Skype pour mobile. La mise en place initiale de la fonctionnalité a été simplifiée et la consommation de la bande passante optimisée. D'autres mises à jour de fonctionnalités sont en préparation, notamment concernant le kit d'intégration pour iOS. Les logiciels et applications sont à récupérer sur la page dédiée du site Office pour Skype Entreprise.

Source: Skype Entreprise : version finale pour Mac et mise à jour pour iOS et Android

mercredi 2 novembre 2016

UN MAROCAIN OFFRE LA #VOIP À TOUS LES MAROCAINS.

«Si la VoIP est bloquée à nouveau après la COP22, je m'engage à offrir un compte VPN gratuit à tous les Marocains». Telle est la promesse que formule Hamza Aboulfeth, jeune entrepreneur, si jamais l’ANRT interdit à nouveau l’utilisation de la téléphonie gratuite sur internet après la COP22.



Une réaction qui vient renforcer la vague sarcastique qui s’est créée suite aux rumeurs relayées sur les réseaux sociaux et par les médias sur un éventuel déblocage de la VoIP lors de la COP22.

Rappelons que l’ANRT avait interdit la voix IP depuis janvier dernier en brandissant l’article 2 de la loi n°24-96 relative à la poste et aux télécommunications où est stipulé que tout fournisseur de services de communication au public est tenu de se conformer aux obligations législatives, notamment le régime des licences.

Le fondateur de Genious communication, un prestataire de services internet propose gratuitement des comptes VPN pour que tous les Marocains puissent dépasser ce blocage et utiliser librement la VoIP.

Un tel agissement serait, selon les autorités marocaines, passible d’emprisonnement.

mardi 1 novembre 2016

Nouveaux MacBook Pro pourrait venir en 2017 avec des prix plus bas, 32 Go de RAM

Si vous n'étiez pas déçu par le récent dévoilement d'Apple des nouveaux ordinateurs portables MacBook Pro équipés de Touch Bar, vous pourriez vouloir attendre la deuxième moitié de 2017.

Selon KGI Securities analyste Ming-Chi Kuo (tel que rapporté par MacRumors), c'est quand Apple mettra à jour son MacBook Pros avec une option pour ajouter 32 Go de mémoire RAM (actuellement, ils sont plafonnés à 16 Go) et de baisser leurs prix globaux .

Alors que cela ressemble plus à une supposition instruits qu'un rapport source - Apple a tendance à réduire les prix de ses ordinateurs portables environ un an après leur lancement - Kuo a un bilan solide en prédisant toutes les choses Apple.

Les 32 Go MacBook Pros ne sont pas mis en pierre à ce stade, affirme Kuo. Ils ne se produiront que si les nouveaux processeurs Cannonlake, d'économie d'énergie, sont expédiés à temps en 2017; S'ils ne le font pas, Apple ira au lac Coffee Lake et restera au maximum de 16Go.

Apple Phil Schiller a récemment expliqué que les nouveaux appareils MacBook Pro ne sont pas livrés avec une option de 32 Go de RAM car cela nécessiterait un système de mémoire qui draine trop de batterie.

Les nouveaux MacBook Pros, tout en étant élégamment conçus, minces et équipés de la nouvelle Touch Bar tactile interactive et contextuelle, sont nettement plus coûteux que la dernière génération. En plus de cela, de nombreux prosumers n'étaient pas satisfaits du fait qu'ils n'utilisent pas les processeurs Intel les plus récents et le cap à 16 Go de RAM.

Source: Nouveaux MacBook Pro pourrait venir en 2017 avec des prix plus bas, 32 Go de RAM

lundi 31 octobre 2016

Ne dites pas innovation, mais disruption

Du micro-ordinateur au cloud computing en passant par le smartphone, 40 années d'innovations qui changent le monde

“Disruption technologique : innovation qui porte sur un produit ou un service et qui finit par remplacer une technologie dominante sur un marché”, telle est la définition élaborée par Clayton Christensen dans son fameux livre ‘The Innovator’s Dilemma’ publié en 1997. Le dernier quart de siècle ne manque pas de produits ou services si puissants qu’ils en ont bouleversé leur marché. Plus remarquable, la théorie du professeur de Harvard s’est confirmée les décennies suivantes. Entre 1997 et 2016, de nombreuses innovations disruptives ont également vu le jour. Fertilisé au numérique, le terreau est favorable. La récolte abondante rend le choix encore plus difficile. ‘Le nouvel Économiste’ en a sélectionné quatre. Quatre as vecteurs de disruptions, à la fois technologiques et économiques. Ruptures.

As de pique : Internet

‘Primus inter pares’ : le réseau des réseaux. Plus les années passent, plus il est difficile de se souvenir d’une vie personnelle et professionnelle sans le fameux “www”. Les millenials auront du mal à y croire mais avant juin 1994 – date du lancement du premier fournisseur d’accès au web grand public FranceNet par Rafi Haladjian –, la vie était tout autre. Toute correspondance nécessitait une enveloppe et un timbre, sauf dans les entreprises où les collaborateurs pouvaient envoyer des “fax”. Côté perso, il fallait aller au vidéoclub pour louer un film ou dans une agence de voyages pour organiser ses vacances… Une autre époque. En 1998, 4 % de la population française dispose d’un accès à Internet.

“Plus les années passent, plus il est difficile de se souvenir d’une vie personnelle et professionnelle sans le fameux “www””

En 2014, nous sommes 82 %. Internet a provoqué une rupture des usages et continue à chambouler l’univers des entreprises. Tremplin à la création de services et d’activités commerciales nouvelles, cheval de Troie des barbares du web, les fameux Gafa, Natu* et consorts, il oblige les agents économiques à accorder process et compétences aux desiderata des clients et des usagers. Tout un programme résumé dans une expression un peu fourre-tout mais ô combien d’actualité : “la transformation digitale”. Une urgence.

As de carreau : le micro-ordinateur

La rupture fondamentale de l’Internet n’aurait pu voir le jour sans la démocratisation de la micro-informatique. Le support de la révolution, en somme. Dans les entreprises au départ, puis très vite dans les foyers, en témoigne la croissance exponentielle du taux d’équipement informatique des Français. À peine 1 foyer sur 10 possède un PC en 1991, contre plus de 8 sur 10 aujourd’hui selon le Crédoc.

“À peine 1 foyer sur 10 possède un PC en 1991, contre plus de 8 sur 10 aujourd’hui”

Au départ distancés par nos voisins, en raison des succès du Minitel, les Français ont peu à peu comblé leur retard. Le taux d’équipement des foyers en micro-informatique à fin 1998 était de 22,5 % contre 35 % en Allemagne selon GfK. Moteurs de la croissance : la baisse vertigineuse des prix des matériels et le développement tous azimuts de l’ADSL. Après un règne sans partage des PC de bureau, le marché est aujourd’hui beaucoup plus diversifié avec les portables, les tablettes mais aussi les produits hybrides comme les “phablets”, contraction de phone et tablette.

As de cœur : le smartphone

Autre innovation de rupture majeure : le smartphone. Sur ce marché, il y aura un avant et un après iPhone. Lancé par la firme Apple en 2007, il suscite au départ un fort scepticisme en raison de son prix élevé et de l’absence de clavier. On se souviendra du commentaire de Steve Balmer de Microsoft : “IPhone has no chance”. En juillet dernier, Apple a pourtant atteint le milliard d’unités commercialisées depuis 2007. Au quatrième trimestre 2015, ce produit représentait 62,5 % du chiffre d’affaires de la firme. Il a aussi transformé l’industrie du mobile. Nokia, leader incontesté du secteur en son temps, a disparu des écrans radars faute d’avoir cru dans la technologie tactile. Même cause, même effet avec Blackberry, qui a annoncé arrêter la production d’appareils en septembre dernier. En 2015, près de 1,5 milliard de smartphones ont été écoulés. Dans le monde, un habitant sur 3 utilise un téléphone intelligent. En France, nous sommes plus de 24 millions.

“On se souviendra du commentaire de Steve Balmer de Microsoft : “IPhone has no chance””

La simplicité d’utilisation de ces ‘devices’ a entraîné de nouveaux usages, services et business. Uber par exemple, n’aurait sans doute pas rencontré le même succès sans le smartphone. Entertainement, médias, réseaux sociaux, e-commerce, transports… “le mobile mange vraiment le monde”, comme le résume l’expression consacrée. Le monde mais aussi nos journées : selon une étude britannique de 2014, chaque utilisateur regarde son smartphone en moyenne 221 fois par jour !

As de trèfle : le cloud computing

Dernière innovation de rupture sélectionnée, et probablement la plus méconnue du grand public, le cloud computing. De quoi s’agit-il ? En deux mots, de l’informatique par Internet. Pour les entreprises surtout, mais aussi pour les particuliers, le “nuage” est une véritable révolution technologique et économique.

La puissance informatique peut être à la fois externalisée – dans des datacenters gérés par des spécialistes comme Amazon, IBM ou SalesForces –, mais aussi utilisée à la demande, en fonction des besoins. Une “élasticité” particulièrement appréciée par les start-up, mais pas seulement. De plus en plus d’organisations se branchent au nuage. Le cloud computing représente un marché annuel de près de 70 milliards de dollars dans le monde.

“La puissance informatique peut être à la fois externalisée mais aussi utilisée à la demande, en fonction des besoins”

Enfin, le phénomène bouleverse les modèles économiques des industriels de l’informatique, et notamment de software, à l’instar de Microsoft, contraint d’évoluer du métier de vendeur de logiciels à celui de fournisseur de services.

Au final, les cycles de l'innovation ne s’arrêteront sûrement pas en 2016. ‘Le nouvel Économiste’ aurait pu s’attarder sur d’autres ruptures : le numérique dans la photo, le GPS dans les transports, le big data dans la publicité et le marketing, l’Internet des objets dans l’énergie, les drones dans la sécurité, ou la blockchain dans la finance. Ces sujets sont-ils des disruptions majeures ? Aucun doute dans certains cas – la disparition de Kodak ou des cartes Michelin en témoignent. Pour les autres, seul l’avenir le dira.

*Gafa : Google, Amazon, Facebook, Apple. Natu : Netflix, AirBnB, Tesla, Uber.

Par Edouard Laugier

Source: Ne dites pas innovation, mais disruption

Ordinateur, Internet, mobile et après ?

Nous ne pouvions pas passer à côté de cet article. Au cours de la veille quotidienne, celui-ci est largement sorti du lot malgré un titre peu flatteur. L’article évoquait le principe du cycle de vie de l’informatique à travers l’évolution des technologies dans le temps. Signifiant ainsi, ce sur quoi nous pourrions aboutir à l’avenir.

Sans plagier l’article rédigé en anglais, nous allons rendre hommage à l’auteur, Chris Dixon, en résumant ses idées et ajoutant par la même occasion les nôtres.

Le rythme cyclique de l’informatique

Tout les 10-15 ans, un nouveau cycle s’enclenche au sein du marché de l’informatique et apporte son lot d’innovations technologiques et produits : l’ordinateur, les PC personnels, Internet, les smartphones et les tablettes. Chaque cycle débute par une « phase de gestation », puis arrive à maturité et enfin aboutit sur une nouvelle ère : le cycle suivant, la nouvelle technologie.

Concrètement, l’auteur a représenté les trois cycles informatiques que nous avons connu jusqu’à présent : l’ère des PC/Mac débutant à partir des années 80, Internet au milieu des années 90 et enfin le mobile vers 2005.

Nous noterons en regardant ce graphique que chaque cycle évolue de manière indépendante et toujours de façon croissante. Le taux d’équipement des ménages en ordinateurs personnels ne cesse de croître, ce qui n’empêche pas l’usage du mobile de progresser énormément ces dernières années. En parallèle, Internet trace sa propre voie tout en liant PC et mobile comme le trait d’union de deux cycles technologiques. Les webmails (Hotmail, Gmail), les portails (Yahoo!, Orange), les sites e-commerce (Amazon) ainsi que les réseaux sociaux (Facebook, Instagram) et les systèmes de messagerie (Messenger, WhatsApp) forment autant de composants du Web et donc d’Internet.

Revenons à la théorie cyclique. Si nous nous basons sur des périodes de 10 à 15 ans avant de changer d’ère alors il nous reste encore 5 années de développement au niveau du mobile avant de franchir une nouvelle étape majeur vers 2020.

Pour conclure ce paragraphe, nous pouvons rajouter un élément que l’auteur de cette théorie n’a pas mentionné : la domination des grands acteurs du marché grâce à leur adaptabilité. Qu’est-ce que nous voulons dire par là ? L’Histoire ne retient que les vainqueurs. Ces derniers ne sont pas forcément ceux qui ont créé le marché, mais ceux qui l’ont anticipé et compris.
Apple et IBM ont devancé l’usage des ordinateurs personnels. Microsoft, celui de la bureautique. Google a décomplexifié l’utilisation du Web avec son moteur de recherche. Facebook a simplifié et multiplié la communication à distance.

Hardware : de plus en plus petit et de moins en moins cher

Pour l’auteur, le hardware va encore se miniaturiser pour s’accorder à chaque besoin : les minicomputer pour les entreprises de taille moyenne, les PC auprès des petites entreprises et des ménages et les smartphones auprès des individus.

L’ère du mobile a justement accéléré ce processus de miniaturisation avec des appareils plus légers, plus petits et plus fins. De même, la forte progression du taux d’équipement en ordinateur portable et en mobile a créé une économie d’échelle permettant de réduire le coût de développement du hardware.

L’investissement dans la miniaturisation des composants informatique sert également le potentiel prochain cycle qui pourrait être celui de la Réalité Augmentée et Virtuelle. Les éléments utilisés dans les mobiles se retrouvent également dans les casques VR. Nous pourrions parler alors « Création créatrice » à l’inverse de « Destruction créatrice » à travers ce schéma cyclique…

Software : au revoir Encarta, bonjour l’IA

S’il y a bien un sujet qui fait parler de lui par les plus grands scientifiques, entrepreneurs et même réalisateurs et écrivains, c’est celui de l’intelligence artificielle. Grâce à la technique du machine learning et son développement ces dernières années, le taux d’erreur de l’IA est moins élevé que celui des humains au regard d’une compétition informatique (ImageNet challenge).

Grâce aux efforts et investissements dans le machine learning, les logiciels et applications ont été optimisés. Comme l’auteur nous l’indique, WhatsApps fonctionne seulement avec 50 ingénieurs…

L’intelligence artificielle commence à être de plus en plus intégrée dans les outils du quotidien. Les assistants vocaux comme Cortana ou Siri pour les mobiles, les moteurs de recherche avec Google Photos ou encore les chat bots au sein des systèmes de messagerie comme Facebook Messenger.

En conclusion…

Que pensez-vous de la fusion des avancées technologiques du hardware avec des processeurs plus puissants et du software avec l’intelligence artificielle ? En fait, nous sommes déjà dans la phase de gestation du prochain cycle. Cette étape qui prépare le marché, c’est à dire les consommateurs à se « prendre une claque technologique » et à changer son quotidien. Mais également les entreprises qui développent ces nouvelles technologies, révolutionnent (réellement) le marché.

Les voitures autonomes sont développées aujourd’hui, non par les constructeurs historiques, mais par les grands acteurs de l’informatique : Google, Apple, Uber et Tesla.
Les drones construits avec les mêmes éléments que les smartphones auxquels on rajoute une intelligence artificielle permettant d’assister de pilotes pendant leurs vols, voir de piloter de manière autonome…
Les objets connectés qui sont un sujet depuis quelques années maintenant. La domotique devient « smart », la sécurité plus omniprésente et les tâches du quotidien plus simple à effectuer. La réalité virtuelle et augmentée avec notamment des acteurs comme Oculus HTC ou encore les Wearables…

Vous l’aurez compris, le cycle du mobile arrive bientôt à son terme, ce qui va se traduire par une nouvelle révolution technologique avec ses conséquences sur le marché et son lots d’innovations et de transformations. Alors que nous savons que de nombreuses entreprises n’ont pas encore passé le cap du mobile. Le changement de cycle peut être l’occasion de rattraper son retard en faisant une pierre deux coups. Mais c’est aussi aussi une manière de « nettoyer » le marché des entreprises qui ne souhaitent pas s’adapter (Darwin sort de ce corps…).

Source: Ordinateur, Internet, mobile et après ?

vendredi 28 octobre 2016

Les serveurs Dell greffés aux VxRail et VxRack d'EMC

L'intégration Dell EMC est en marche : les solutions hyperconvergentes VxRail et VxRack d'EMC/VCE accueillent les serveurs Dell PowerEdge en lieu et place des Quanta Computing.

L'acquisition d'EMC par Dell commence à se manifester dans la liste des solutions proposées par l'entreprise. Les plates-formes hyperconvergées (HCI) VxRack System 1000 et les appliances VxRail d’EMC/VCE reposeront désormais sur des serveurs PowerEdge, équipés de processeurs Intel Xeon Broadwell Xeon - avec des avantages significatifs en terme de performances – en lieu et place des Quanta Computing. Rappelons que les appliances VxRail bénéficient d’une étroite intégration avec les logiciels WMware, à savoir vSAN, vSphere et vCenter – et Horizon pour la virtualisation client - pour permettre aux PME et PMI de déployer plus rapidement des serveurs dédiés dans le cadre d'un environnement cloud privé.

La ligne VxRail proposera 250 configurations possibles, des processeurs 40% plus performants et des nœuds tout-flash avec 2 fois plus de capacité de stockage selon un communiqué de presse de la compagnie texane. Repensées, ces appliances sont en mesure d'offrir des rendements plus élevés pour accueillir plus de charges de travail et aussi apporter les bienfaits de l'hyperconvergence dans de nombreux périmètres clients : à faible ou grande échelle. Des workflows assurés par Microsoft Exchange ou l’analyse de flux de données en big data peuvent ainsi être pris en charge par du matériel VxRail reposant sur la gamme PowerEdge R730xd.

Quanta toujours disponible si besoin 

Les systèmes VxRack System 1000 exploitant l’architecture Software Defined Storage sur des noeuds Neutrino seront désormais animés par des serveurs PowerEdge R630 et R730xd et offriront 2,5 fois plus de capacité et des processeurs 40% plus performants pour le même prix (à partir de 300 000 $ HT avec trois nœuds). Vingt nouvelles configurations sont disponibles pour répondre à des besoins comme le calcul intensif ou le stockage (tout-flash et hybride) dans un datacenter. L‘accélération des applications est également de la partie avec DAS SanDisk qui augmente la vitesse des opérations d’E/S et réduit les temps de latence en stockage pour offrir des performances aux applications avec opérations E/S et mieux travailler avec les bases de données SQL.

Bob Wambach, vice-président en charge de l’activité marketing produit pour la plate-forme convergente chez Dell EMC, a toutefois indiqué que les clients qui désirent encore utiliser la version antérieure des systèmes VxRack et VxRail sur base Quanta seront en mesure de le faire.

Source: Les serveurs Dell greffés aux VxRail et VxRack d'EMC

Microsoft présente « l'ordinateur portable le plus puissant qui existe »

Microsoft grille la politesse à Apple. À la veille de la présentation des nouveaux MacBook de la firme à la pomme, l’autre géant de l’informatique américain a levé le voile, mercredi, sur les nouveaux PC hybrides de sa gamme Surface. Au menu de cette grand-messe, une nouvelle tablette-PC portable - le Surface Book i7 - taillée pour concurrencer les derniers nés d’Apple et, surtout, le Surface Studio.

Microsoft a dévoilé un appareil haut de gamme coûteux mais conçu plus particulièrement pour les dessinateurs, les artistes et les professionnels de la création. Le "Surface Studio" a notamment un très grand écran tactile à haute résolution de 28 pouces de diagonale (71 centimètres), qui peut s'incliner jusqu'à 20 degrés. Il peut s'utiliser avec un stylet numérique (Surface Pen) ainsi qu'avec un petit disque d'aluminium (Surface Dial) qui se pose sur l'écran et permet par exemple de changer la couleur avec laquelle on dessine sans avoir à lever le stylet de l'écran.

«Il a le meilleur écran, et il a de la classe»

«Nous l'avons vraiment conçu pour les professionnels, il doit transformer la manière dont on travaille, dont on crée, aider à produire. Il est fait pour vous immerger dans le contenu que vous créez», a commenté Panos Panay, vice-président en charge des appareils chez Microsoft, en présentant le nouveau PC lors d'un événement organisé à New York.

Ces promesses ont un prix : le Surface Studio, qui se positionne clairement sur le haut de gamme, est proposé en précommande dans la boutique en ligne de Microsoft pour des tarifs allant de 2.999 dollars à 4.199 dollars selon les configurations.

«L'ordinateur portable le plus puissant qui existe sur le marché»

L'appareil commencera à être expédié «en quantités limitées» courant décembre, «avec une plus large disponibilité début 2017», a précisé Microsoft.
Le groupe a aussi présenté mercredi une nouvelle version de son ordinateur portable, le Surface Book i7, décrit par Panos Panay comme «l'ordinateur portable le plus puissant qui existe sur le marché», avec entre autres une batterie capable de fonctionner pendant seize heures.Il sera pour sa part disponible à partir de novembre avec un prix de base de 2.399 dollars.

Source: Microsoft présente « l'ordinateur portable le plus puissant qui existe »

lundi 24 octobre 2016

Ce que vous devez savoir avant d'acheter des meubles de bureau


Finalement, chaque bureau doit investir dans de nouveaux meubles. Lorsque le moment est venu pour vous de faire un achat?
Si vous répondez oui à l'une des questions ci-dessous, alors la réponse n’est probablement pas:

  • Est votre désordre d'ameublement actuelle, et il est problématique pour les flux de travail efficace et de la production des employés?
  • Est-ce que vos meubles devenu un risque? Est-il effondre, dangereux pour les employés, et manque d'ergonomie?
  • Est-ce que votre modèle d'ameublement empêche la collaboration entre les employés et les départements?
  • Est-ce que la technologie a dépassé vos meubles, ce qui empêche la croissance de l'entreprise?

Les choses à éviter lors de l'achat de mobilier de bureau:

Il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte. Disons lister les erreurs les plus remarquables couramment faites par les entreprises:
L'apparence est un facteur important, mais rien ne devrait compromettre le confort et la santé de vos employés et lieu de travail. Chaises avec un style élégant que la fonction et le confort manquent ne signifient rien.
  • Les besoins des employés :
Chaque employé est différent. Obtenez adhésion des de vos employés. Un court sondage, spécifique pour votre organisation, pourrait être un bon début. Inclure dans le sondage à choix multiples et des questions ouvertes qui permettent aux employés de fournir une rétroaction spécifique sur leur espace de travail idéal.
  • Plan d'achat :
L'achat de mobilier de bureau commercial exige tout autant de diligence raisonnable comme si vous étiez à intégrer de nouveaux logiciels ou matériels; il est un investissement pour votre peuple. Les principales considérations devraient inclure deux questions sur l'utilisation: À quelle fréquence? Et par qui? Les réponses à ces questions vous donneront les grandes lignes, y compris à penser à long terme vs court terme.
  • Temps pour tester :
Le dicton «essayer avant d'acheter" est vrai pour le mobilier de bureau. Test sur le mobilier de bureau peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'argent, plus il engage la rétroaction des employés productifs.

Les choses à considérer lors de l'achat de mobilier de bureau
  • Planifier le processus
Commande de nouveaux meubles de bureau peut prendre plus longtemps que prévu. Il ne ressemble pas à l'achat de mobilier résidentiel au magasin le plus proche, où vous pouvez parcourir et sélectionner ce que vous voulez et le faire livrer le lendemain.

L'avantage est l'efficacité dans le placement, que chaque espace est différent et vous pouvez personnaliser votre mobilier en fonction de l'espace. Règle de base: Si vous vous sentez qu'il est trop tôt pour commencer, alors il est le moment idéal pour commencer.
  • Définir votre lieu de travail
Placement de meubles peut être personnalisé pour répondre à tous les espaces. Un concepteur et/ou un planificateur d'espace est souhaitable, et les deux jouent un rôle clé dans l'expérience.
Points à réfléchir sur votre espace actuel:
  • Est-il séparé?
  • Est-ce que certaines personnes ont besoin d'être plus proche aux autres?
  • Est-ce que certains équipements doivent être accessibles à tout le monde?
  • Avez-vous besoin plus grand ou plus petit espace (s) de réunion?
  • Est-ce que la collaboration a encouragé toute l'organisation?
  • Sont des espaces disponibles pour le travail ciblé?
  • La technologie :
La plupart des meubles que vous achetez sera avec vous pour les 15 à 20 prochaines années. La technologie utilise votre organisation, cependant, sera dans un état de changement perpétuel et jamais statique.
Assurez-vous que vos meubles adapter aux changements.
  • Qualité
Tout le monde cherche la qualité et l'abordabilité rencontre en ligne où. En ce qui concerne les meubles, la plupart traitent comme un négatif au lieu de positif. Nous croyons que cela est parce qu'il est une dépense et le mobilier est considéré comme une marchandise. C’est à dire « juste un bureau »ou «juste une chaise».
Pensées comme celles conduiront à l'achat de mobilier de très faible qualité qui tombe en morceaux dans quelques années, nécessitant des achats supplémentaires pour les produits de remplacement.
Inévitablement, l'achat médiocre répétition définira votre organisation. Achats de qualité contribuent et de communiquer plus à vos parties prenantes. Achetez des meubles qui permettront de minimiser vos coûts à long terme de la propriété.

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