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mardi 29 novembre 2016

6 milliards de dollars de dette pour Avaya

Proche du dépôt de bilan, le fournisseur de solutions de communication Avaya envisagerait de se placer rapidement sous la protection du chapitre 11, la loi américaine de protection contre les faillites.


Avec plus de 6 milliards de dette, Avaya serait au bord de la faillite et envisagerait de se placer sous la protection du chapitre 11, la loi américaine de protection contre les faillites. La décision pourrait être effective dès décembre d’après le Wall Street Journal.

Le chapitre 11 est, aux Etats-Unis, une procédure qui permet aux entreprises (et particuliers) insolvables de poursuivre leurs activités en espérant trouver une issue autre que la banqueroute. L’équivalent du redressement judiciaire en France.

Avaya sans sa division software ?

Cette initiative, qui reste à confirmer, viserait à mettre un terme aux dettes accumulées depuis des années et qui, au 30 juin dernier, s’élevaient à 6 milliards de dollars. Avaya envisagerait par ailleurs de vendre sa division software pour centre de contacts, un fleuron estimé à 4 milliards de dollars. De quoi repartir sur de nouvelles bases.

Mais quelles bases précisément ? Si Avaya vend toujours des solutions matérielles, postes téléphoniques et boîtes réseau principalement, 80% du chiffre d’affaires environ se fait aujourd’hui sur la partie logicielle, autour de solutions de communications unifiées et de collaboration. Ôter cette activité de l’entreprise reviendrait à la transformer en coquille vide qui n’aurait probablement plus qu’à fermer définitivement ses portes.

Avaya est né chez AT&T à la fin du siècle précédent avant de devenir une division de Lucent Technologie. Ce dernier s’en sépare en 2000. La société devient alors une compagnie privée cotée au New York Stock Exchange le 2 octobre de cette même année. Elle en sort en 2007, année de son acquisition par les fonds d’investissement Silver Lake et TPG pour 8,2 milliards de dollars.

Depuis, et malgré ses 300 000 clients dans le monde, Avaya n’a pas dégagé une seule année de bénéfices. Même si ses pertes tendent, récemment, à se réduire : 144 millions en 2015 contre 231 millions en 2014 et 364 millions en 2013. Mais avec un chiffre d’affaires qui diminue dans les mêmes proportions : 4 milliards en 2015, 4,4 milliards en 2014 et 4,6 en 2013. Malgré ses innovations renouvelées, l’entreprise de Santa Clara évolue dans un secteur fortement concurrentiel, où surnagent le géant Cisco mais aussi Mitel.

Sur les traces de Nortel

Parmi les facteurs de risques mentionnés dans son formulaire 10-K du 30 septembre 2015 destiné à la SEC, le gendarme de la bourse américaine, l’équipementier stipulait clairement qu’il pouvait «  ne pas être capable de générer une trésorerie suffisante pour couvrir l’ensemble de ses dettes et de ses autres besoins en liquidités et être forcé à prendre d’autres mesures pour satisfaire ses obligations nées de sa dette ». En mai dernier, Avaya s’était tourné vers Goldman Sachs et Centerview Partners pour étudier des options de sortie de crise, telle que la revente ou une augmentation de capital.

Si Avaya met la clé sous la porte, l’équipementier suivra le chemin d’une autre faillite retentissante dans le secteur des télécoms, celle de Nortel en 2009… dont Avaya avait acquis la partie réseaux d’entreprise. La poisse.

Source: 6 milliards de dollars de dette pour Avaya

lundi 28 novembre 2016

SQL Server sur Linux sera aussi riche que la version Windows

SQL Server débarquera sur Linux mi-2017 grâce à une technologie de virtualisation sortie des labos de Microsoft. Ce qui lui permettra de proposer le même niveau fonctionnel que la mouture sous Windows.


Annoncé depuis mars dernier, SQL Server sur Linux offrira les mêmes fonctionnalités que son homologue pour Windows. Dans un premier temps, Microsoft avait indiqué que la version pour l’OS libre, attendue pour mi-2017, n’offrirait qu’une partie des fonctionnalités de la mouture pour Windows. L’annonce d’une base de données unique supportant les deux systèmes d’exploitation est évidemment une bonne nouvelle pour les administrateurs, qui n’auront pas à se soucier de la compatibilité de certaines fonctions en cas de passage à Linux.

Si SQL Server pour Linux sera bien la copie conforme de SQL Server 2016, sorti en juin dernier, c’est grâce à un projet de Microsoft Research baptisé Drawbridge, selon Mary Jo Foley, une journaliste qui suit de près la stratégie de Redmond depuis des années. Dans un billet de blog, le premier éditeur mondial présente ce projet comme une « nouvelle forme de virtualisation pour le sandboxing d’applications ». La technologie repose sur un conteneur renfermant un noyau exposé sous forme d’API ainsi que sur Library OS, une version light de Windows fonctionnant comme un jeu de librairies et conçue pour tourner au sein dudit conteneur.

Un seul moteur, deux OS

C’est Drawbride qui permet de faire tourner des applications Windows sur un système hôte comme Linux. La technologie a aussi joué un rôle dans l’arrivée de l’interpréteur de commandes Bash sur Windows 10. On la retrouve donc dans le portage de la base de données de Microsoft sur Linux, une étape qui va lui permettre de concurrencer plus frontalement le leader du secteur, Oracle. « Pour rendre possible SQL Server sur Linux, nous avons créé la SQL Platform Abstraction Layer (SQLPAL) », une couche d’abstraction qui découle de Drawbridge, confirme un porte-parole de Redmond.

La documentation relative à SQL Server pour Linux précise qu’il s’agit « du même moteur de base de données (sur les versions Windows et Linux), avec de nombreuses fonctions et services identiques quel que soit le système d’exploitation ». A ce jour toutefois, un certain nombre de fonctionnalités de SQL Server sur Windows, dont plusieurs assez centrales, restent absentes des versions de test pour Linux (comme la fonction Stretch permettant d’étendre un environnement dans le Cloud, l’authentification Active Directory ou le mirroring). Microsoft précise viser une parité stricte (sauf pour les fonctions étroitement liées à un OS en particulier), mais ne garantit pas que celle-ci sera atteinte au moment du lancement commercial de SQL Server pour Linux, dans le courant de 2017.

Source: SQL Server sur Linux sera aussi riche que la version Windows

jeudi 24 novembre 2016

Le Black Friday peine à s'imposer en France

Le Black Friday («vendredi noir») est une journée de soldes aux Etats-Unis, traditionnellement organisée par les commerçants au lendemain de Thanksgiving. Cette journée, qui tombe cette année le vendredi 25 novembre, marque traditionnellement le début de la course aux achats pour les fêtes de fin d'année outre-Atlantique.




Selon un sondage Toluna pour LSA, seuls 18,2% (+3 points par rapport à l'an dernier) des 1.506 personnes interrogées en France pensent, de manière certaine, acheter lors de cette opération commerciale. 34,1% restent indécis, attendant de voir les offres pour se décider.

Une autre étude du Centre for Retail Research pour le site Poulpeo indique qu'un consommateur français sur trois répondra présent, et que près de 735 millions d'euros pourraient être dépensés à cette occasion.

C'est plus que l'an dernier (632 millions d'euros) mais encore peu par rapport aux 5,5 milliards d'euros de dépenses prévues par les Européens. Une étude de Webloyalty anticipe que les Britanniques devraient ainsi à eux seuls dépenser 1,69 milliard.

Un événement encore méconnu dans l’Hexagone

En outre, le Black Friday, à laquelle les enseignes françaises se sont converties il y a deux-trois ans seulement, reste encore méconnu dans l'Hexagone.

Selon Toluna, 57,1% des Français en ont déjà entendu parler. C'est bien moins que l'autre grande animation commerciale de novembre, le beaujolais nouveau (81,3% de notoriété). Un autre sondage mené par le site Brandalley montre que 45% des Français ne savent même pas à quoi correspond le terme «Black Friday».


Les raisons viennent à la fois du fait que l'opération est récente en France, mais aussi peut-être parce que l'année dernière, elle avait été rebaptisée sous diverses appellations, plusieurs distributeurs jugeant le terme «Black Friday» malvenu après les attentats du vendredi 13 novembre à Paris.

Cette année, certains sont revenus à l'appellation d'origine, mais pas tous. Auchan va ainsi faire «un crazy weekend», Carrefour «des jours discount» et La Redoute «un Grand weekend».

Cette multiplicité de noms, qui s'accompagne de modalités et de durées différentes selon les enseignes, «limite encore la popularité de l'évènement», estime Philippe Guilbert, directeur général de Toluna.

En effet, alors qu'aux États-Unis, les promotions ont lieu traditionnellement le vendredi et le lundi suivant Thanksgiving, en France, les promotions s'étalent bien souvent au-delà, sur quatre jours (la Fnac), une semaine (Amazon), voire 15 jours (eBay), ajoutant à la confusion.

 Source: Le Black Friday peine à s'imposer en France

mercredi 23 novembre 2016

Mark Zuckerberg multiplie les compromissions pour pénétrer en Chine

D'après le «New York Times», le fondateur de Facebook serait prêt à installer un logiciel de censure dans son réseau social afin de s'attirer la bienveillance des autorités de Pékin.

Son nom est encore secret, mais il a déjà provoqué une vague de départs au sein de Facebook et pourrait, très certainement, peser dans les futures négociations entre Mark Zuckerberg et Pékin. Selon une enquête du New York Times publiée hier, le géant californien serait en train de développer en interne un outil de censure très controversé permettant de supprimer des contenus jugés néfastes apparaissant dans le fameux «News Feed» à l’intérieur de certains pays.



Ce mécanisme, continue le quotidien américain, serait promu personnellement par le fondateur du réseau social, et cela afin de tenter un come-back en Chine, pays aux 710 millions d’internautes (1) et où Facebook est bloqué de façon permanente depuis 2009.

Certes, ce mécanisme, encore en gestation, n’aurait pas encore été présenté aux autorités chinoises et pourrait ne jamais voir le jour, rappelle avec précaution le journal américain. Mais il confirme néanmoins la volonté de Facebook de revenir dans le pays. En Chine, Facebook n’est à présent accessible que via des VPN, des logiciels payants ou gratuits permettant de contourner le «Great Firewall», surnom donné au vaste système de censure mis en place par Pékin. Relevé d’un cran lors de crises ou d’anniversaires sensibles, ce dernier bloque également Twitter, Instagram ou Google, lesquels, contrairement à LinkedIn, ont refusé de domicilier leurs données utilisateurs sur place.

Torpillage ciblé

Mercredi matin, l’article du New York Times, signé de San Francisco, s’est répandu comme une traînée de poudre sur Twitter. «Facebook est très déterminé pour entrer en Chine. La Chine, elle, veut changer les règles de la gouvernance mondiale du Web. Leurs intérêts convergent, d’où le danger», a réagi Nicholas Bequelin, directeur pour l’Asie du Nord-Est chez Amnesty International, à Hongkong.

En fait, ce logiciel ne supprimerait pas automatiquement les «posts» trop populaires ou subversifs. Selon trois sources anonymes contactées par le journal, il permettrait en revanche à une partie tierce – par exemple, le futur partenaire chinois de Facebook – de torpiller les messages les plus partagés, ou jugés critiques envers le régime. «Nous disons depuis longtemps que nous sommes intéressés par la Chine, et passons du temps à comprendre et apprendre davantage sur le pays», a botté en touche une porte-parole du réseau social, dans un email envoyé aux agences de presse. «Néanmoins, nous n’avons pris aucune décision sur notre approche vis-à-vis de la Chine.»

Fous rires

Mark Zuckerberg n’a jamais caché sa sino-mania. Sans faiblir, l’Américain a multiplié les gestes d’ouverture, quitte à frôler parfois le ridicule. En octobre 2015, lors de l’un des ses nombreux séjours à Pékin, le milliardaire de 32 ans, marié à une Américaine d’origine chinoise, était allé jusqu’à prononcer un discours de vingt minutes dans un mandarin quasi-incompréhensible qui avait provoqué ce mois-là des fous rires sur le Web chinois.

Puis, en mars 2016, une photo postée sur son propre compte Facebook, le montrant tout sourires en train de faire son jogging place Tiananmen, malgré l’épaisse pollution qui recouvrait la capitale chinoise ce jour-là, avait généré à son tour moult commentaires incrédules. «C’est chouette d’être de retour à Pékin !», avait écrit Zuckerberg dans son message. D’autres murmurent enfin qu’il aurait même recommandé à ses employés la lecture de la Gouvernance de la Chine, un pavé de propagande de 552 pages classant par thèmes les principaux discours et écrits de l’actuel président chinois Xi Jinping.

Le nouvel outil révélé par le New York Times s’inscrit donc dans une stratégie bien établie. Mais jamais le calendrier pour un possible retour de Facebook en Chine n’a été si mauvais. Pas plus tard que début novembre, le pouvoir chinois a adopté une grande loi sur la cyber-sécurité jugée «régressive» par Human Rights Watch, et avec laquelle Mark Zuckerberg devra composer s’il veut revenir pour de bon dans le pays.

Source: Mark Zuckerberg multiplie les compromissions pour pénétrer en Chine

(1) en juin 2016, selon les chiffres du Centre d’information sur le réseau Internet de Chine (CNNIC), organisme officiel de Pékin ayant autorité sur le sujet.

mardi 22 novembre 2016

iPhone 6S - Apple propose un changement de batterie gratuit

Certains des iPhone 6S produits par Apple entre septembre et octobre 2015 peuvent rencontrer des problèmes d’alimentation. Le fabricant assurera un changement gratuit de la batterie pour ces terminaux.

Pas de batterie explosive pour la firme de Cupertino, mais un composant qui peut néanmoins souffrir d’un dysfonctionnement. C’est Apple qui le reconnaît en lançant un programme de support portant sur l’iPhone 6S.

Certains de ces iPhone 6S sont susceptibles de s’arrêter spontanément, même lorsqu’ils sont chargés, ne se remettant en marche qu’une fois branchés.



Pas un problème de sécurité, assure Apple 

« Il ne s'agit pas d'un problème de sécurité et ne concerne que les appareils appartenant à une gamme de numéros de série limitée qui ont été fabriqués entre septembre et octobre 2015 » précise Apple sur la page de support.

Cette précision sur l’absence de risques de sécurité ne peut qu’évoquer les incidents auxquels ont été confrontés des utilisateurs de Galaxy Note 7 de Samsung avec des cas de combustion du smartphone.

Les clients Apple estimant leur iPhone affecté par cette panne peuvent contacter le fabricant sur Internet ou se rendre en magasin pour vérifier l’éligibilité du terminal à un changement gratuit de batterie.

Source: iPhone 6S - Apple propose un changement de batterie gratuit

De l'émulation x86 sur processeur ARM ? Dans Windows 10 Redstone 3 fin 2017

Selon des sources, Microsoft prévoit de l'émulation x86 sur ARM64 dans Windows 10 à l'automne 2017 au travers de la mise à jour Redstone 3. Nom de code : Cobalt.

Depuis janvier 2016 (et probablement plus tôt), le projet de Microsoft de porter de l'émulation x86 sur processeurs ARM est commenté. Mes sources m'indiquent à présent que cette fonction arrive dans Windows 10, pas plus tard que dans Redstone 3 à l'automne 2017.

Voici pourquoi cela importe : les représentants de Microsoft continuent d'assurer que Continuum - la fonctionnalité qui permettra à des terminaux Windows 10 Mobile de se connecter à des écrans externes ou des clavier - sera clé pour l'entreprise, ses partenaires et clients. Mais Continuum souffre jusqu'à présent d'une limitation majeure : les utilisateurs ne peuvent exécuter que des applications Universal Windows Platform (UWP), et non toutes les apps x86.

Et si un appareil basé sur un processeur ARM64 pouvait, grâce à de l'émulation, exécuter des apps x86 de la même façon que l'émulateur WOW (Windows on Windows) autorisait les apps 32-bit sur Windows 64-bit ? Cela rendrait Windows 10 Mobile, pour le moment exclusif à ARM, et Continuum bien plus intéressants, en particulier pour les utilisateurs professionnels ayant besoin de certaines applications d'entreprise Win32.

@h0x0d, alias WalkingCat, a trouvé une référence de ce qu'il nomme "Windows's hybrid x86-on-ARM64." Il note que cette technologie a visiblement un nouveau nom, "CHPE". Selon mes sources, le C correspond à "Cobalt", qui est le nom de code de l'émulation x86 sur ARM.


Ma supposition est que HP fait référence à HP. Le fabricant travaille étroitement avec Microsoft sur ses PC Windows 10 et son HP Elite x3 Windows Phone. (Peut-être le E fait-il référence à émulation ?).

Il y a un peu plus d'un mois, des représentants d'HP m'indiquaient que la majorité des utilisateurs en entreprise de son Elite x3 qui voulaient exécuter des apps x86 via Continuum disposaient déjà de fonctions de bureau à distance, principalement via Citrix. Ils pouvaient ainsi accéder à leurs applis métier x86. HP a retravaillé son service de virtualisation HP Workspace afin de cibler de plus petites entreprises n'ayant pas accès à un bureau distant pour disposer d'apps x86.

Une capacité d'émulation solide incluse dans le système d'exploitation diminue, sinon dispense complètement, de la nécessité de ces types de services de virtualisation, du moins en théorie.

L'émulation Cobalt x86 sur ARM figure actuellement sur la liste des fonctionnalités que Microsoft prévoit d'intégrer dans le cadre de Redstone 3, la version de Windows 10 dont mes sources disent qu'elle sera disponible à l'automne 2017. La date coïncide avec la puce Qualcomm Snapdragon 830 qui disposerait du type de capacités de virtualisation dont un robuste émulateur Windows 10 aurait besoin.

On m'informe que la technologie Cobalt est destinée aux smartphones et potentiellement aux tablettes/terminaux de bureau, non aux serveurs. Je m'attends à ce que la cible première de l'émulateur x86 sur ARM64 soit l'utilisateur en entreprise, celui qui a besoin d'apps métier x86.

Est-ce à dire que les rumeurs persistantes d'un téléphone Surface à venir à la fin de 2017 ou 2018 pourraient être plus que des vœux pieux ? Je ne sais pas, mais j'ai continué à entendre que Microsoft n'a toujours pas complètement jeté à la poubelle une sorte de terminal Windows 10 Mobile destiné aux utilisateurs professionnels. Et le patron de la division Windows et Devices m'a dit récemment que "la connectivité cellulaire et les processeurs ARM ont un rôle dans le paysage technique du futur."

J'ai interrogé HP et Microsoft sur CHPE/Cobalt. Un porte-parole d'HP m'a déclaré que le fabricant n'avait aucun commentaire à faire. "Nous n'avons rien à partager" répond quant à lui le porte-parole Microsoft.

Source: De l'émulation x86 sur processeur ARM ? Dans Windows 10 Redstone 3 fin 2017

lundi 14 novembre 2016

Le Photoshop audio d’Adobe permettra d’ajouter des mots aux enregistrements

Pendant la conférence Adobe MAX de San Francisco, Adobe a annoncé le développement d'une sorte de Photoshop dédié à l'audio. Nom de code : Project Voco.

Zeyu Jin, développeur pour Adobe, a annoncé pendant la conférence Adobe MAX de San Francisco que son entreprise était en train de travailler sur un projet nommé sobrement Project VoCo : il s’agit d’un logiciel capable de créer des mots qui ne sont pas présents dans un fichier audio. L’application permet de sculpter le son d’un discours d’une personne spécifique, en améliorant aussi la reconnaissance sémantique et la variété des mots.

Une source a confirmé a The Verge que ce projet était bien en cours de développement avec un partenariat entre les membres d’Adobe Research et de l’Université de Princeton.

Le logiciel est capable de comprendre la modulation d’une personne spécifique et de la reproduire, à condition qu’il y ait un enregistrement vocal de 20 minutes ou plus. Dans la démonstration de Jin, le logiciel a analysé une fiche audio et, ensuite, a ajouté une nouvelle parole dans le discours avec une authenticité incroyable.

Ainsi, si Project VoCo sera commercialisé dans le futur — on ne le sait pas encore officiellement –, il donnera à des tas de personnes la possibilité d’améliorer leurs discours, de le rendre plus efficace et, surtout, d’ajouter des paroles clefs qui n’ont pas été prononcées. Le nouveau logiciel d’Adobe changera aussi la manière de travailler des ingénieurs du son qui pourront perfectionner les fichiers audio, notamment les podcasts, les enregistrements et les clips.

Reste qu’un problème plus général se pose avec un tel instrument : un utilisateur de VoCo pourra sans mal falsifier des déclarations officielles. Comme pour la photo qui peut être truquée et modifiée sans mal, on pourra se retrouver avec une foule d’enregistrements audio qui pourront être tout sauf authentiques. Cette question s’était déjà posée quand Photoshop a été lancé et il est parfois difficile aujourd’hui, sans bons outils et un œil averti, de distinguer une photo originale d’un fake. Affutez bien vos oreilles.

Source: Le Photoshop audio d’Adobe permettra d’ajouter des mots aux enregistrements

jeudi 3 novembre 2016

Skype Entreprise : version finale pour Mac et mise à jour pour iOS et Android

Le service de communication VOIP de Microsoft a finalisé la conception de son logiciel pour le système mac OS. Des modifications sont aussi proposées sur mobile.


Un peu plus tôt cette année l'équipe de Skype avait mis à disposition une version de test de son client pour Mac version Entreprise avec une mise à disposition au troisième trimestre. Il aura fallu attendre un peu plus longtemps mais la version finale est à présent délivrée indique le blog Skype.

Dans cette version pour les professionnels on retrouve l'équivalent des fonctions déjà disponibles dans la version pour Windows : des réunions en ligne sans la limite des 25 personnes de la version gratuite, la planification des réunions via Outlook, des fonctions de sécurité, le partage en vue plein écran ou les vidéos avec des fenêtres bord à bord. Le Framework a aussi été adapté pour le développement sous Mac.

En parallèle les applications mobiles reçoivent également une mise à jour. Avec un smartphone ou une tablette sous Android ou iOS il est maintenant possible de lancer une interprétation sans avoir à passer par des liens ou le partage de fichiers. Les Powerpoint hebergés dans le cloud ou sur l'appareil se lancent directement et se manipulent grâce à des mouvements pour des transitions plus simples. Une fois partagé les participants à la réunion peuvent récupérer le document.

Un travail a également été effectué sur le partage d'écrans dans les applications Skype pour mobile. La mise en place initiale de la fonctionnalité a été simplifiée et la consommation de la bande passante optimisée. D'autres mises à jour de fonctionnalités sont en préparation, notamment concernant le kit d'intégration pour iOS. Les logiciels et applications sont à récupérer sur la page dédiée du site Office pour Skype Entreprise.

Source: Skype Entreprise : version finale pour Mac et mise à jour pour iOS et Android

mercredi 2 novembre 2016

UN MAROCAIN OFFRE LA #VOIP À TOUS LES MAROCAINS.

«Si la VoIP est bloquée à nouveau après la COP22, je m'engage à offrir un compte VPN gratuit à tous les Marocains». Telle est la promesse que formule Hamza Aboulfeth, jeune entrepreneur, si jamais l’ANRT interdit à nouveau l’utilisation de la téléphonie gratuite sur internet après la COP22.



Une réaction qui vient renforcer la vague sarcastique qui s’est créée suite aux rumeurs relayées sur les réseaux sociaux et par les médias sur un éventuel déblocage de la VoIP lors de la COP22.

Rappelons que l’ANRT avait interdit la voix IP depuis janvier dernier en brandissant l’article 2 de la loi n°24-96 relative à la poste et aux télécommunications où est stipulé que tout fournisseur de services de communication au public est tenu de se conformer aux obligations législatives, notamment le régime des licences.

Le fondateur de Genious communication, un prestataire de services internet propose gratuitement des comptes VPN pour que tous les Marocains puissent dépasser ce blocage et utiliser librement la VoIP.

Un tel agissement serait, selon les autorités marocaines, passible d’emprisonnement.

mardi 1 novembre 2016

Nouveaux MacBook Pro pourrait venir en 2017 avec des prix plus bas, 32 Go de RAM

Si vous n'étiez pas déçu par le récent dévoilement d'Apple des nouveaux ordinateurs portables MacBook Pro équipés de Touch Bar, vous pourriez vouloir attendre la deuxième moitié de 2017.

Selon KGI Securities analyste Ming-Chi Kuo (tel que rapporté par MacRumors), c'est quand Apple mettra à jour son MacBook Pros avec une option pour ajouter 32 Go de mémoire RAM (actuellement, ils sont plafonnés à 16 Go) et de baisser leurs prix globaux .

Alors que cela ressemble plus à une supposition instruits qu'un rapport source - Apple a tendance à réduire les prix de ses ordinateurs portables environ un an après leur lancement - Kuo a un bilan solide en prédisant toutes les choses Apple.

Les 32 Go MacBook Pros ne sont pas mis en pierre à ce stade, affirme Kuo. Ils ne se produiront que si les nouveaux processeurs Cannonlake, d'économie d'énergie, sont expédiés à temps en 2017; S'ils ne le font pas, Apple ira au lac Coffee Lake et restera au maximum de 16Go.

Apple Phil Schiller a récemment expliqué que les nouveaux appareils MacBook Pro ne sont pas livrés avec une option de 32 Go de RAM car cela nécessiterait un système de mémoire qui draine trop de batterie.

Les nouveaux MacBook Pros, tout en étant élégamment conçus, minces et équipés de la nouvelle Touch Bar tactile interactive et contextuelle, sont nettement plus coûteux que la dernière génération. En plus de cela, de nombreux prosumers n'étaient pas satisfaits du fait qu'ils n'utilisent pas les processeurs Intel les plus récents et le cap à 16 Go de RAM.

Source: Nouveaux MacBook Pro pourrait venir en 2017 avec des prix plus bas, 32 Go de RAM

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