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lundi 6 février 2017

Comment April et Transavia améliorent leur relation client?

A l'occasion du Customer Engagement Summit organisé par Pegasystems, le 1er février 2017, l'éditeur d'applications de gestion de la relation client a présenté quelques uns de ses clients engagés dans l'amélioration de leur relation client.


Intelligence artificielle, machine learning, robotique... "La relation client évolue en profondeur", introduit Georges Anidjar, directeur général Europe de l'Ouest de Pegasystems, éditeur d'applications de gestion de la relation client, à l'occasion du "Customer Engagement Summit" organisé par le groupe, à Paris, le 1er février. Avec quelque 3 000 clients dans ses bagages, Pegasystems se fait le porte-étendard d'une expérience client de qualité. Selon Alan Trefler, le fondateur et PDG de "Pega", pour atteindre cet objectif, les entreprises doivent en finir avec "les silos, la cause de l'effritement de la connaissance client". Mais, les marques doivent aussi, "arrêter de dupliquer les données ou de multiplier les systèmes d'information"... au risque de disparaître : en 2017, 57 % des compagnies du classement Fortune 500 présentes en 1995 ont disparu, explique l'éditeur américain.

April, l'assurance... en plus simple

Parmi les bons élèves clients de Pegasystems, le groupe April et sa branche Santé Prévoyance - dont les 400 collaborateurs réalisent 3 millions d'actes manuels au service d'un million de clients. April a fait de la promesse "l'assurance en plus simple" sa feuille de route. Pour mieux satisfaire ses clients, en dépensant moins, l'assureur aux 800 millions de chiffre d'affaires, a actionné différents leviers, dont le fait d'aborder les relations avec ses clients non plus en fonction des process internes, mais des moments d'expériences clients (la souscription, les sinistres, la résiliation, par exemple). "L'idée était de simplifier les processus, en pensant à la manière dont les clients vivent l'expérience, explique Philippe Maire, directeur des opérations et de la relation client d'April Santé Prévoyance. Mais, également, de changer l'organisation de manière basique : ainsi, poursuit-il, 10 % des effectifs de service client étaient consacrés à l'aiguillage des demandes des clients... C'est beaucoup trop !"

En pratique, à l'heure actuelle, lorsqu'un client entre en contact avec un courtier d'April (ou l'inverse), celui-ci lui propose un devis. Une fois validé, un questionnaire médical de 15 à 40 items doit être rempli par le client. Puis, April scanne le document et saisit manuellement les réponses dans son système d'information. En cas de manquement, un courrier papier est envoyé au client afin d'obtenir des renseignements supplémentaires. 15 jours à un mois sont ainsi nécessaires pour souscrire un contrat. Une démarche bien loin de la simplicité affichée par le groupe.

Un nouveau process a donc été pensé avec Pegasystems, dont la mise en production débutera le 15 février 2017, détaille Arnaud Fournier, directeur parcours de souscription digital d'April Santé Prévoyance. "Dès le départ, le courtier récupère le mail et le numéro de téléphone du client. Un formulaire intelligent, dont les questions évoluent en fonction des réponses du client, est envoyé par mail. Grâce à la signature électronique, la souscription intervient le jour-même."

Transavia, petit prix... grande expérience client

Autre intervenant du Customer Engagement Summit : Transavia. La compagnie low cost d'Air France - KLM est connue pour ses petits prix. Mais, pour faire la différence, Transavia mise sur les services. "À prix égal, nous pouvons convaincre les voyageurs de nous choisir grâce à des services de qualité", témoigne Hervé Kozar, directeur général adjoint commercial de Transavia France. Pour soigner sa "customer experience", l'entreprise a choisi la plateforme Pega, qui unifie toutes les interactions entre le client et la compagnie et offre une vision d'ensemble des informations sur le voyageur. "Si un client a perdu un bagage, il est ainsi possible aux agents de le savoir sur leurs tablettes et de lui offrir un café, explique Hervé Kozar. C'est basique, mais reconnaître un client est primordial."

"Le service client est passé d'un modèle de transaction à un modèle d'interaction, poursuit le directeur commercial. Grâce à une vue à 360 ° des clients, nous pouvons être davantage pertinents sur l'offre marketing et dans le customer service." Prochaines étapes ? Le Wifi à bord et les bots pour adresser les questions simples des clients et dégager du temps aux agents pour les problématiques plus complexes.

Source: Comment April et Transavia améliorent leur relation client?

vendredi 27 janvier 2017

Nouveau monde. Télétravail : de plus en plus d’outils numériques permettent de travailler à distance

Pour lutter contre la pollution, le temps perdu dans les transports ou même la grippe, le télétravail est-il la solution ? En tout cas, de plus en plus d’outils numériques permettent de travailler sans venir au bureau.



La France est plutôt en avance dans le domaine du télétravail. Sept entreprises sur dix autorisent déjà leurs salariés à télétravailler. C’est un taux plus élevé que partout ailleurs en Europe. Avec la loi El Khomri, les entreprises ont, en principe, l’obligation d’ouvrir rapidement des négociations sur ce sujet. Bien sûr, cela concerne en priorité ceux qu’on appelle les "cols blancs" qui travaillent sur ordinateur et par téléphone.

Nombreux outils

Les CMS (Content Management System) permettent de gérer un site web à plusieurs à distance. Les outils de CRM (Consumer Relationship Management), c'est-à-dire de relation-client, permettent de communiquer avec des clients par ordinateur ou par téléphone, de n’importe où, sans coûts de communication supplémentaires. Il y a aussi les outils de messagerie, de visioconférence et de travail collaboratif (Yammer, Facebook WorkPlace, Slack) qui permettent d’échanger avec ses collègues comme si l’on était au bureau. Enfin, des applications comme LogMeIn ou GotoMyPC (Citrix) permettent de prendre le contrôle de son poste de travail à distance, ne serait-ce que ponctuellement, par exemple, un jour de grippe ou de grand froid.

Le contact humain reste essentiel dans une entreprise

Il faut aussi que le télétravail se fasse dans les limites du nouveau droit à la déconnexion. Enfin, il faut prendre en compte la sécurité des données. Si l’on travaille dans un café, par exemple, mieux vaut éviter de se connecter à une borne Wi-Fi publique si les logiciels de travail que l’on utilise ne sont pas eux-mêmes suffisamment sécurisés.

Productivité

Le problème, aujourd’hui, c’est que les conditions de travail sont parfois meilleures chez soi qu’au bureau, en termes d’équipement informatique, de mobilier de travail ou de tranquillité comparée aux nuisances sonores des open spaces. Selon une étude Citrix, 16% des Français pensent qu’ils seraient plus productifs en travaillant à distance.

Source: Nouveau monde. Télétravail : de plus en plus d’outils numériques permettent de travailler à distance

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