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mardi 6 décembre 2016

Flexibilité, le nouveau credo de l'environnement de travail

Les entreprises sont en quête de davantage de flexibilité et d'agilité tant dans l'organisation de travail que dans leur aménagement de bureaux. Le flex office, notamment expérimenté chez Danone, devient tendance et les offres de coworking se multiplient afin d'optimiser les mètres carrés.


"Les entreprises sont en attente de plus de flexibilité et d'agilité. Et cela se répercute sur le mobilier. L'idée est donc de pouvoir créer des espaces dans l'espace avec un mobilier modulable, à la manière des décors que l'on change dans les comédies musicales... " explique Ghislain Grimm, directeur Workplace Solutions de Colliers International France, cabinet de conseil en immobilier d'entreprise.

"L'idée est de pouvoir créer des espaces dans l'espace avec un mobilier modulable, à la manière des décors que l'on change dans les comédies musicales... "

Dernière illustration de cette flexibilité au bureau, l'expérience menée par Danone au sein de son nouveau siège social. Désormais, les 650 salariés du groupe ne bénéficient plus de bureaux attitrés et doivent travailler dans des espaces de type salon, cuisine, salle à manger. Seules quelques équipes comme le service juridique profitent de la dizaine de bureaux en open space. Au final, près de 40 % des bureaux ont été supprimés. "Notre brief de départ était simple : travailler différemment. Partant du postulat que seuls six bureaux sur dix étaient occupés en moyenne tandis que les salles de réunion faisaient cruellement défaut, nous avons réduit le nombre de bureaux de 40 % et augmenté d'autant les espaces clos", confiait Marc Benoît, DRH du groupe Danone aux Échos Business.

Le travail flexible

Si la flexibilité bouleverse la façon de travailler des collaborateurs, elle peut être source de profit pour les entreprises. C'est en partant de ce constat que les offres de coworking pour les entreprises se multiplient. Ces dernières ne sont plus réservées aux salariés indépendants mais offrent des solutions aux grandes entreprises pour héberger leurs salariés. Elles leur proposent également d'optimiser leurs mètres carrés en les sous-louant à des start-up. C'est notamment le cas de Nextdoor, à Coeur Défense. "Notre conviction est que les collaborateurs, où qu'ils soient, et peut-être encore plus particulièrement à la Défense, reconnue pour le dynamisme de ses grandes entreprises, aspirent à travailler autrement, de façon plus libérée, plus créative, en connexion avec de nouveaux acteurs et notamment des start-up ", analyse Philippe Morel, président de Nextdoor. La société a inauguré le 1er septembre dernier son nouvel espace de coworking à Coeur Défense, sur 4 200 m2. Il propose 450 postes de travail aménagés. Une offre qui se revendique comme une alternative au modèle immobilier traditionnel jugé trop coûteux, trop rigide, trop statutaire.

"De nombreuses start-up, TPE et PME peuvent enfin s'installer à côté de grandes entreprises qui, de leur côté, voient l'opportunité de trouver de nouveaux partenaires ", poursuit Philippe Morel. Cette mise en contact entre grands groupes et start-up ou PME dans le cadre immobilier c'est aussi ce que propose la jeune start-up "Bureaux à partager " (BAP) fondée en 2012. "Les grandes entreprises se rendent compte qu'elles ont souvent des mètres carrés sous-optimisés ", explique Clément Alteresco, fondateur de BAP. Le partage de bureaux (colocation d'entreprises) permet donc de faire des économies en mutualisant les espaces et les charges communes. Mais au-delà de l'aspect financier, il permet aussi de dynamiser l'environnement professionnel et de créer des synergies entre les entreprises, selon BAP. Des grands comptes comme Groupama et la BNP ont déjà été séduits par l'idée. Plus récemment, WeWork, le géant américain du coworking a débarqué en France. Créé en 2010, il aurait déjà convaincu des entreprises comme McKinsey, Volkswagen, Deloitte, IBM ou Microsoft de faire appel à ses services.

Source: Flexibilité, le nouveau credo de l'environnement de travail

vendredi 2 décembre 2016

Nokia confirme son retour dans les smartphones début 2017

La mythique marque devra frapper un grand coup pour se différencier dans un marché Android embouteillé où seuls deux ou trois acteurs émergent.


C'est donc officiel, Nokia va faire son retour dans le marché des smartphones en 2017, ses premiers modèles devraient être dévoilés lors du prochain Mobile World Congress de Barcelone en février. Petit rappel pour ceux qui ont raté un épisode : le fabricant  a d'abord été vendu à Microsoft mais conservait ses droits sur la marque de mobile. Ces droits ont alors été cédés de manière exclusive à HMD Global, une entreprise créée par d'anciens cadres du finlandais.

Pas de méprise donc : ce nouveau Nokia n'a rien à voir avec l'ancien. Si HMD Global va pouvoir s'appuyer sur la marque pour développer des terminaux, ces derniers seront fabriqués par des tiers, en l'occurrence le chinois Foxconn, exactement comme TCL qui exploite la marque Alcatel OneTouch. Ils seront animés par Android et non plus par Windows Phone en grande perte de vitesse.

"Nous voulons être l'un des principaux acteurs concurrentiels du marché du smartphone", a déclaré à Reuters le directeur général de HMD, Arto Nummela, qui a longtemps travaillé au sein de Nokia, dans la vente et le développement de produits.

Défi difficile tant le marché Android est aujourd'hui encombré. La mythique marque devra donc frapper un grand coup pour se différencier dans un marché Android où seuls deux ou trois acteurs émergent. Pour autant, ce qui se profile n'est pas vraiment rassurant.

Le nom Nokia reste attractif mais si on en croit les rumeurs, les premiers terminaux proposés semblent assez conventionnels. Deux modèles pourraient être dévoilés lors du prochain Mobile World Congress. Ils seraient dotés d'écrans AMOLED de 5,2 et 5,5 pouces en QHD et animés par un processeur Snapdragon 820.

Source: Nokia confirme son retour dans les smartphones début 2017

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